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Fête de la bio : ils alertent les élus sur leur bois déchiqueté


​​Le marché des plaquettes de bois est devenu très concurrentiel. Les responsables de la société coopérative d’intérêt collectif (Scic) Bois Bocage Énergie basée à Chanu (près de Flers) ont profité de la Fête régionale de la bio pour rappeler aux élus locaux qu’ils avaient la main pour assurer la valorisation de la ressource locale.


Sylvain Aillard (au centre) a succédé depuis 18 mois à Gilles Delaunay (à gauche) à la présidence de la Scic Bois Bocage Énergie dont Laurent Nevoux (à droite) est le technicien. | Patrick Brionne

Sylvain Aillard a adressé un message en direction des élus. « Vous détenez la clé de contact », a résumé le président de la société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) Bois Bocage Énergie. Basée à Chanu, cette structure organise depuis 11 ans la filière du bois de chauffage déchiqueté entre producteurs (agriculteurs qui valorisent leurs haies) et les usagers (collectivités, particuliers). Après une phase d’expansion, la SCIC Bois Bocage Énergie est confrontée à un ralentissement de son activité. « Il y a nettement moins de projets de chaufferie bois en raison de la baisse des énergies fossiles, explique Sylvain Aillard. Et surtout les chaufferies les plus importantes sont approvisionnées par des grands groupes. Des marchés locaux nous passent sous le nez alors que nous garantissons la fourniture en circuit court d’un bois issu d’une ressource gérée durablement. Mais cette différence fondamentale n’est pas encore prise en considération par les collectivités alors qu’elles ont déjà le moyen de faire figurer des critères de « gestion durable » ou de « volume transporté par kilomètres parcourus » dans le cahier des charges d’un appel d’offres ».


Pour se faire entendre et donc regagner des marchés, les acteurs de la Scic misent sur la création d’un label « qui devrait voir le jour dans deux ans ». Un label que l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME, établissement public financeur des chaufferies bois) serait en mesure d’imposer comme critère dans le cahier des charges d’un appel d’offres.



A lire sur : www.ouest-france.fr


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